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IT WAS SOMETIME IN THE 1990S WHEN I was teaching a Grade 2 homeroom at a small school in St. Albert. There was a curriculum rewrite happening — science this time — one of my favourite subjects to teach.
I first remember seeing a draft program of studies on the staff room table. At a staff meeting later, the assistant principal explained that this was a first draft and that we would be working together to provide specific feedback. Gathering in groups, we each reviewed a section and recorded our thoughts. I recall that, in more than a few places, concepts were noted to be either out of sync with the overall curriculum or simply not appropriate, given our academic knowledge and experiential understanding of child development.
We reconvened as a large group, shared our findings and recorded our feedback, which was requested by the Alberta Education curriculum development team. This process happened more than once as the document approached readiness for field testing. When the call to participate in field testing came, several teachers volunteered. Alberta Education officials visited our district to provide inservicing and we received draft resources. All in all, it was a good experience and I was heartened to see that many of the changes we suggested became part of the final program of studies.
There’s no doubt that creating programs is a difficult and time-consuming process, but done right, there are feedback loops where dialogue can happen, questions can be raised and excellent programs can be created for students.
As Margaret Wheatley notes, “Circles create soothing space, where even reticent people can realize that their voice is welcome.” One-off “consultations” that are merely theatre don’t cut it. Only when curriculum development and field testing create circles where people feel heard, respected and included will our students have the programs of study they deserve.
Nouveau curriculum : l’heure du cercle, un modèle à suivre
C’ÉTAIT DANS LES ANNÉES 1990, ALORS QUE J’ÉTAIS titulaire d’une classe de deuxième année dans une petite école à St. Albert. Une refonte du curriculum était en cours, cette fois en sciences, l’une des matières que j’aimais particulièrement enseigner.
D’abord, je me souviens d’avoir aperçu une ébauche de programme d’études sur la table du salon du personnel. Plus tard, lors d’une réunion du personnel, la direction adjointe avait expliqué qu’il s’agissait d’une première ébauche et que nous allions travailler ensemble dans le but de formuler des commentaires ciblés. Des groupes ont été formés; chaque groupe devait étudier une section du document et noter ses réflexions. Je me souviens que plusieurs concepts avaient été signalés comme étant décalés par rapport au curriculum dans son ensemble ou simplement inappropriés compte tenu de nos connaissances didactiques et de notre compréhension expérientielle du développement de l’enfant.
L’équipe d’Alberta Education chargée d’élaborer le curriculum ayant sollicité nos commentaires, nous étions revenus en grand groupe afin de présenter nos observations et les consigner. Ce processus s’est répété plusieurs fois à l’approche de la mise à l’essai du document. Lorsqu’on a demandé des participants en vue de la mise à l’essai, plusieurs enseignants ont répondu à l’appel. Des représentants d’Alberta Education sont venus offrir une formation en cours d’emploi au sein de notre conseil scolaire et nous avons reçu des ressources à l’état d’ébauche. Dans l’ensemble, ce fut une bonne expérience et j’ai trouvé encourageant de voir que bon nombre des changements que nous avions suggérés avaient été retenus dans la version définitive du programme d’études.
Il ne fait aucun doute que l’élaboration de programmes est un processus difficile qui demande beaucoup de temps, mais lorsqu’on fait bien les choses, cela ouvre les voies de la communication et laisse place au dialogue, permet de soulever des questions et favorise l’élaboration d’excellents programmes pour les élèves.
Comme le souligne Margaret Wheatley : « Les cercles créent un espace apaisant, où même les personnes réticentes se rendent compte que leur voix est la bienvenue. » Les « consultations » uniques organisées par souci des apparences ne suffisent pas. Ce n’est que lorsque l’élaboration et la mise à l’essai du curriculum donneront lieu à la création de cercles privilégiant l’écoute, le respect et l’inclusion que nos élèves auront les programmes d’études qu’ils méritent.